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PALMARES 250 MEILLEURS CABINETS DE RECRUTEMENT

5 étoiles dans le classement des meilleurs cabinets d’Executive Search Les Echos / Statista.

Les Echos Leadership & Management

EXCLUSIF – Quels sont les 250 meilleurs cabinets de recrutement ?

Management en temps de crise, diversité, durabilité… Autant de concepts qui redéfinissent les enjeux associés au recrutement des leaders de demain. A noter : le pragmatisme apparaît comme la nouvelle tendance du monde du recrutement post-gros pic du Covid

Par Muriel Jasor Publié le 29 nov. 2021

Face à une crise sanitaire qui a bouleversé nombre de certitudes dans l’univers feutré de l’executive search, les cabinets de recrutement intègrent à leur feuille de route une nouvelle donne : les désirs de candidats soucieux de privilégier une approche plus pragmatique et plus individualisée de leur vie professionnelle.

Depuis la survenue de la pandémie de Covid-19 et le déclenchement du confinement en mars 2020, la notion même de leadership a évolué. La capacité à embarquer ses équipes dans un projet se pose en impératif et devient une qualité encore plus recherchée qu’auparavant, estime Florence Ferraton, la directrice générale de Russell Reynolds en France.

L’urgence, unanimement reconnue, est de s’atteler à redynamiser le sentiment d’appartenance à l’entreprise ; ce qui n’est guère simple à l’heure de la flexibilité du travail et de la quête effrénée d’un équilibre entre vies personnelle et professionnelle. Pour y parvenir, les organisations n’ont cependant pas d’autres choix que de faire évoluer leurs pratiques pour s’adapter et se rendre plus attractives. A noter, comme le souligne Gilles Gateau, le directeur général de l’Apec, le niveau de confiance qui remonte chez les cadres, autant pour ce qui concerne la situation économique de leur employeur que leurs propres perspectives d’évolution.

Recruter et promouvoir des talents féminins

Autre problématique cruciale sur le front du recrutement : la représentation des femmes toujours réduite à portion congrue dans les instances dirigeantes. La proposition de loi portée par les députés LREM Marie-Pierre Rixain et Christophe Castaner visant à accélérer l’égalité économique et professionnelle prévoit plusieurs mesures dont l’instauration de quotas à 30 % en 2027 puis à 40 % en 2030 pour les postes de direction des entreprises de plus de 1.000 salariés.

Afin de corriger un déséquilibre, il va donc falloir procéder à des recrutements – internes comme externes – de femmes avec qui faire équipe au sein d’ « instances dirigeantes » qui pourraient peut-être ne pas se limiter – des précisions sont attendues sur ce point – au comité exécutif (comex) et au comité de direction (codir).

Du côté de l’intérim, à l’heure où le business repart à la hausse et où les employeurs refusent de rater le coche de la reprise, nombre d’organisations qui s’étaient « mises sous cloche », en cessant de recruter, en ajustant à la baisse les équipes, en ne remplaçant pas le turnover naturel ou en ne prolongeant pas certaines périodes d’essai, se retrouvent aujourd’hui avec des besoins en compétences colossaux, avance Alain Roumilhac, le président de ManpowerGroup France.

Enfin, l’inventivité des portails est en plein boom puisqu’ils n’ont jamais autant cherché à coller aux besoins des personnes non seulement en quête d’emploi mais aussi en poste, en leur délivrant quantité d’informations exclusives sur leur univers professionnel (Welcome to the Jungle, FashionJobs…).

Muriel Jasor

LesEchos

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