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Les métiers de la finance au top en France à l’automne 2015

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Le cabinet de chasse de têtes parisien Vendôme & Associés vient de publier son Baromètre Métiers & Tendances de l’automne 2015. Nous avons demandé à Denis Marcadet et Corinne Oremus, respectivement président fondateur et directrice générale déléguée de Vendôme & Associés, de commenter en exclusivité pour eFinancialCareers les métiers qui ont le vent en poupe ainsi que les grandes tendances observées, que nous avons complétées par des exemples concrets.

ASSET MANAGEMENT

Le Baromètre indique que les mobilités sont toujours soutenues. Les rémunérations suivent et sont en hausse. « Les fonctions de développement, animation de réseaux, commerciaux seniors générateurs de P&L (profit & loss) et de sécurisation commerciale sont devenues clés », indique Denis Marcadet. Idem pour les managers RFP (request for proposal, appels d’offres) : « Ceux qui sont recrutés ont un double profil technique et commercial », poursuit-il en précisant que « les profils bi-culturels particulièrement recherchés ».

Les fonctions supports – risque, contrôle, conformité et marketing – ne sont pas en reste. Enfin, certains établissements financiers font état de besoins croissants en matière de gestion et d’analyse sur la dette financière. C’est par exemple le cas de Edmond de Rothschild Asset Management qui vient de recruter ce mois-ci à Paris une nouvelle gérante-analyste totalisant plus de 10 années d’expérience en gestion Crédit, Benjamine Nicklaus.

BANQUE D’INVESTISSEMENT, FINANCEMENTS & MARCHES

Le président de Vendôme & Associés observe « peu de mouvements en front-office marchés où l’on constate une autogestion des besoins de la part des banques d’investissement ». D’après lui, «c’est côté Equity Capital Markets et Debt Capital Markets , sous les angles front et syndication que des recherches ont été ouvertes ». Côté Risques, la demande est constante et s’adapte aux contraintes des régulateurs. A ce sujet, il souligne « un intérêt permanent pour les Risk managers et les compliance officers ».

Par ailleurs, Denis Marcadet constate un « calme plat côté financements d’actifs, quelques mouvements côté LBO et une légère activité dans les financements de projets, notamment en infra et ressources naturelles ». A noter que les experts FIG sont de plus en plus demandés pour des problématiques complexes de conseil en structure du capital (« capital management ») ou de gestion de ressources rares (« scarce resources management »).

Preuve du dynamisme du secteur, CACIB a réalisé ce mois-ci une transaction de premier plan dans les infrastructures en conseillant Transport et Infrastructures Gaz France (TIGF) pour le refinancement de sa dette (900 millions d’euros levés sur les marchés financiers). Quant à Natixis, elle a décidé de cesser le financement des industries du charbon dans le monde entier, au profit du financement des énergies renouvelables.

M&A

Le Baromètre pointe des besoins de seniors dans les boutiques qui recherchent des originateurs expérimentés, notamment dans le secteur des MidCaps, où de nouveaux venus sur la place animent le marché. C’est notamment le cas de la banque d’affaires internationale N+1 qui vient de renforcer son équipe de Corporate Finance, en recrutant un directeur (Florian Touchard, ex- HSBC France et Oddo Corporate Finance) et deux VP’s (Aurélien Guenot, ex-goetzpartners, BNP Paribas et Romain Attard, ex- Oddo Corporate Finance).

« Les VP sont particulièrement courtisés , aussi bien par les corporates, les banques d’affaires et les fonds », côté ED ou MD un vif intérêt pour les spécialistes techno », confirme Denis Marcadet.

PRIVATE EQUITY

Après quelques mois très actifs, le Baromètre fait part d’une période d’accalmie. Ce qui n’empêche pas quelques mouvements, notamment dans le capital-développement. « Outre de ponctuels besoins de bons directeur d’investissement, le secteur du capital-développement est attentif à des profils apportant une vraie valeur ajoutée dans l’univers des technologies et du numérique », relève Denis Marcadet.

Après avoir renforcé leurs équipes avec des profils très expérimentés, les fonds de dette commencent à s’ouvrir aux profils plus juniors. « Une demande de jeunes professionnels (6 à 10 ans d’expérience) notamment côté des fonds infra et de dettes, des profils issus des filières bancaires ou de sponsors sont considérés », précise Denis Marcadet.

Certaines structures recrutent aussi à l’international. « Nous venons de recruter une personne pour notre implantation en Espagne. Nous avons également l’intention d’être présent prochainement au Benelux puis en Italie », a expliqué ce mois-ci, lors d’une interview à Reuters, Christophe Karvelis, fondateur et président de Capzanine, société de gestion spécialisé dans l’investissement dans les PME en fonds propres.

CORPORATE BANKING

« Les acteurs observent une certaine pression du fait de l’évolution de la réglementation », explique Corinne Oremus qui cite en exemple la directive DSP2. En outre, pour faire face aux priorités stratégiques des banques, les besoins sont toujours importants sur les sujets Trade Finance et Supply Chain Solutions. « Parmi les métiers qui recrutent le plus en corporate banking : le cash management, l’affacturage international qui peut se combiner avec de la titrisation… », poursuit Corinne Oremus.

Enfin, du coté IT, la demande est constante pour les Architectes et spécialistes Agile. Sans oublier bien sûr les Data-Scientists, « qui doivent bien sûr maîtriser le traitement des données mais doivent surtout être orientés business intelligence », précise la directrice générale déléguée de Vendôme & Associés.

CONSEIL

Sans surprise, les Big Four et les cabinets de conseil en stratégie continuent de recruter. Le Baromètre fait état de recrutements ponctuels ciblés sur une population d’experts (sur un secteur ou une zone géographique) avec une capacité à générer du chiffre d’affaires. « Les spécialistes de la transformation (digitale mais pas seulement) sont très demandés », relève Corinne Oremus,

A noter qu’un cabinet comme Deloitte réalise aujourd’hui 20% de son chiffre d’affaires sur des métiers qui n’existaient pas il y a 4 ans. Ainsi, la transformation digitale et l’essor du Big Data et des Analytics, deux des axes stratégiques majeurs du cabinet avec le lancement de Deloitte Digital, nécessitent l’intégration de nouvelles compétences.

Cliquez ICI pour l’intégralité de l’article dans le site de eFinancialCareers

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